Au fil de ces pages, Bubune livre des faces intimes d’Ardennes, des piles de portraits tendres et taquins, des coups de chapeau, de sang et de foudre. Autant de clins d’œil, juste comme ça, en passant. Mais ce cœur d’artichaut s’effeuille surtout un peu lui-même. Un amoureux de la langue et des gens se cache à peine, derrière ses mots perclus de malice. Un troubadour jamais à la bourre d’un calembour et touché par tout ce qui l’entoure.
S’il est ivre, c’est avant tout de gouttes de vie. Qu’un sourire s’esquisse dans son sillage, et il le gaule au vol ce pêcheur aux 52 berges, plutôt barge et pas que beau.
Vive la gaule, donc...