Deux sculpteurs, tous deux des Ardennes, l’un présentant l’autre, dans l’esprit de filiation qui caractérise la relation authentique entre le maître et l’élève. Ce dont on parle peu — ou plus — aujourd’hui, et que nous manifestons à nouveau par un rappel ou un appel de ce qui constitue une tradition artistique, ou l’art de transmettre. Tout en présentant son œuvre personnelle, Jean-Luc Félix présente celui qu’il considère comme son maître, Paul Bialais, (dont l’œuvre reste méconnue), parce que Paul Bialais lui a tout appris pour que lui-même devienne sculpteur. Et tous deux ont laissé trace de leur présence dans le département. Ce livre est en même temps une réflexion sur la sculpture et son enseignement, ainsi que sur les grands sculpteurs des années cinquante, de Rodin à Zadkine, dans les sillons desquels s’inscrit Jean-Luc Félix.