Il s'appelait Roger Vincent. Que sait-on de ce Sedanais?...
Le fonds photographique Roger Vincent, que ses enfants. Françoise et Philippe, ont légué à la médiathèque de Sedan en 2004, rassemble 7 000 négatifs et 3 000 plaques de verre (une grande partie de ce fonds a été numérisée).
On y voit, polis au talent d'un imagier narrateur, la reconstruction expérimentale de la ville bombardée, le revif de l'économie locale, la puissance de la métallurgie sedanaise. la maintenance (quoique menacée) de l'industrie textile, la persistance de la batellerie, la joie de revivre des Sedanais, le glissement lent du commerce local dans la société de consommation, les rites et les manifestations urbaines (fêtes, foires, défilés militaires, cérémonies patriotiques, manifestations sportives, etc. et jusqu'aux accidents de la circulation automobile et aux dégâts des crues de la Meuse...