Il faudrait avoir l'esprit encyclopédique pour profiter de tous les enseignements que nous offre la nature, sans compter une âme d’artiste et de poète pour saisir et apprécier les beautés ainsi que l'harmonie qui s’en dégagent.
L’homme qui s’isole au cœur de la forêt parce qu’il l’aime n'est pas une solitude au centre d’un monde, mais tout un monde se dévoile à lui et l’enchante.
Ainsi s’exprime Gilbert Colleaux au sujet de sa mère nature. Philosophe terrien, poète naturel, garde-chasse conteur, il nous livre ses meilleurs moments vécus dans la forêt ardennaise, racontant avec bonheur sa découverte des mœurs et des humeurs du cerf, du chevreuil, du renard, du sanglier, des coqs de bruyère, des bécasses, des engoulevents, des cailles, des grives, des pics, des cigognes... mais aussi des hommes, chasseurs et braconniers.