En lisant ces pages, vous ne pourrez pas ne pas penser à Arthur Masson. Georges Perpète est de cette veine. Ses personnages sont cousins de Toine. Il alterne un style agréable à lire, comme celui qu'il apprenait aux enfants dont il avait la charge comme instituteur, avec des bouffées de wallon savoureuses.
Au long de la trentaine de chapitres où il nous fait découvrir la vie simple d'autrefois, où la famille avait une grande place, c'est aussi sa région qu'il décrit de manière, osons le dire, artistique. En communion avec elle.
La narration occupe la place principale des chapitres. Et en cette année du centenaire de la guerre 14-18, c'est une autre Grande Guerre qu'il fait aussi découvrir. La même que celle décrite dans nos livres d'Histoire. Mais ici du dedans.
La beauté de l'Ardenne surgit à chaque page. L’instit a su l'apprécier. Et en transmettre ce qu'elle lui faisait ressentir. Tout comme les activités saisonnières de ce coin entre France et Belgique: le Givet d'autrefois, et les villages-frontière. Où travaillaient et vivaient ces... fils de frontaliers.