« Mathilde de Gerville, veuve du Comte de Valmaure, quelques années avant la mort de son époux, était devenue héritière, du côté maternel, du Marquisat de Négremont, situé dans les Ardennes (...). Rendue à sa liberté par la perte d’un mari auquel le devoir l’avait unie sans l’aveu du penchant, mais à qui la raison, l’estime et la reconnaissance l’avaient attachée par des nœuds plus solides que ceux de l’amour, elle ne respira plus d’autre bonheur que celui de l’indépendance... ».
Le Solitaire des Ardennes, court roman de colportage, a été publié à Caen, en 1821, sans nom d’auteur.
Il est ici réédité pour la première fois, avec une préface de Lise Andries, attachée de recherches au C.N.R.S., et spécialiste de la littérature de colportage.