1872, l’une des plus anciennes sociétés de gymnastique de France naît à Sedan en pleine occupation prussienne.
Sedan est encore une ville fortifiée, capitale de la draperie.
Année après année la gymnastique sedanaise voit se transformer sa ville. Elle compte parmi ses membres l’ensemble de la bourgeoisie. Auguste Philippoteaux, Jules Rousseau ou encore M. Leclerc-Adam font partie de ses membres actifs.
La gymnastique sedanaise devient alors l’actrice du nationalisme exacerbé par l'esprit de vengeance, face à l’ennemi allemand.
1912, le généra Sordet déclare la société gymnique, société militaire !
Jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, la gymnastique devient le théâtre de la lutte d'influence entre les catholiques et les laïques. Pourtant , elle se trouve réuni dans un même malheur lorsque deux gymnastes sont victimes de la bande du Bossu en 1944.
Après la guerre, le Skating, l' Excelsior, le stade Emile Albeau accueillent de formidables fêtes de gymnastique. Les sociétés gymniques vivent au rythme des défilés patriotiques dans un Sedan en pleine reconstruction.
Marcel Schmitt, Robert Dian ou Jean Sauvage prennent le relais et conduisent Sedan au sommet de la hiérarchie nationale.
1968, en pleine révolution, Sedan-gymnique quitte son vieux gymnase de la rue Thionville, inauguré en 1882, pour s’installer salle Marcel Schmitt, à l'occasion d’un mémorable France-Pologne.
En 200 pages et plus de 300 documents et photos, ce livre est l’occasion de revivre un siècle d'histoire à travers le prisme de la gymnastique sedanaise, véritable mémoire vivante de Sedan.