Ernest FÉARD, Ardennais né à Fumay, habitant Givet, 35 ans, père de trois enfants, engagé militaire, basé dès l'âge de 20 ans dans la Ruhr, écrit un journal de guerre à partir de la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale où il est engagé en tant qu'adjudant-chef. Ernest se retrouve rapidement sur la ligne Maginot, jour après jour, il décrit l'enfer au quotidien. Son long périple de défense au sein de cet ouvrage jusqu'à l'aboutissement de son emprisonnement dans les stalags de 1940 à 1943. Privilégié au départ, car assimilé malgré lui à un Breton et pratiquant la langue allemande, Ernest est nommé chef de baraque dans un stalag destiné principalement aux Bretons. Puis envoyé dans un autre stalag où les privilèges disparaissent...
En parallèle, Sylvie Henquin explique en quelques mots les termes employés par Ernest pour familiariser le lecteur sur des éléments du conflit, son importance et montrer le décalage entre le quotidien du camp et les événements extérieurs : la ligne Maginot, la Guerre froide, le mouvement breton, la mission Scapini, la Croix-Rouge... et répondre au questionnement d'Ernest : pourquoi un Ardennais est-il passé pour un Breton?
