Michel Melen, ses humanités achevées, est retourné à la ferme paternelle, en Ardenne.
Contre toute attente et à la grande déception des siens, il annonce sa décision de ne pas s’engager dans la prêtrise, encore que depuis l’enfance on le crut destiné au sacerdoce.
Ce dont Michel rêve secrètement, c’est d’aller travailler dans la grande ville, de jouir des plaisirs de celle-ci.
En attendant la réalisation de ses desseins, il a pris sa part du travail de la ferme. Mais il n’aime ni le mancheron de la charrue ni la tâche solitaire dans les bois.
Il reste insensible à la beauté âpre du décor ardennais, à l’alternance des grands ciels au-dessus des forêts, à la monotone douceur de la vie villageoise.
Et pourtant, rien ne le retiendra-t-il de s’exiler ?...
... Ni l’affection d’une jeune sœur, ni l’amitié de ses camarades, ni le cœur que lui offre Germaine, la fille d’un riche meunier du voisinage, ni la ferveur plus candide de Jacqueline, la fille adoptive de l’instituteur ?...
Lisez « Heures Grises », et vous saurez...