Quelles vies alors que celles menées par Georges Robert et Georges-Henri Lallement, deux résistants ardennais qui se sont sans nul doute rencontrés à la fin de la guerre, dans des circonstances qu'on ne connaît pas, et qui sont devenus de grands amis ! Ils ont longtemps travaillé ensemble à l'ONAC et ont créé avec d'autres résistants l'Union ardennaise des FFI.
Ni l'un ni l'autre n'avaient voulu subir l'occupation allemande et, bravant avec détermination tous les dangers, ils ont chacun dans leur coin des Ardennes résisté de toutes leurs forces.
Ensuite, mais ensemble cette fois, à l’ONAC ils ont aidé leurs compagnons de luttes, afin qu’ils obtiennent ce qu'ils méritaient amplement : la reconnaissance de la France, ainsi que les familles des maquisards morts à la suite de leur engagement, parfois en butte à des difficultés incompréhensibles, pour ne pas dire davantage.
Parallèlement, ils ont entretenu la mémoire de la Résistance en tissant des liens forts entre les maquisards ardennais et en oeuvrant pour que leur histoire soit connue de tous et, en particulier, des plus jeunes.
Georges-Henri Lallement, de cinq ans le plus âgé, est décédé en 2008 et Georges Robert en 2012. Ce dernier avait émis le voeu que les cartons contenant leurs archives - une partie ou la totalité ? -soient déposés aux Archives départementales des Ardennes. Ce qui va être fait cet automne 2024 mais, entretemps, j'ai pu longuement consulter ces documents très précieux et en tirer ce livre.
80 ans après la Libération il se veut un hommage reconnaissant envers ceux et celles qui, courageusement, pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Ardennes « ont pris le maquis » !