J'ai souhaité, dès les années de fondation, faire entendre, ainsi que je l'ai déjà dit, la voix sourde du peuple dont la parole, trop souvent dans l'histoire, a été comme confisquée ou étouffée dans des collections de folklore.
Jean Malaurie, préface du livre Terre Humaine 1, Éditions Pion, 1993.
Grâce aux récits d'Henriette, Jean, Raymonde et Simon, ainsi qu'aux illustrations de ce dernier, le peuple de Neufmanil et de Nouzonville, vivant entre les deux terribles catastrophes qui ont marqué la première moitié du XXe siècle, fait entendre sa voix de la manière la plus claire qui soit î Merci à eux d'avoir permis, avec une disponibilité totale et une générosité extrême, d'exaucer le souci du jeune Marx, rappelé par Jean Malaurie dans sa préface : Regardez les hommes dans la vie réelle.